L'été (ou plus généralement les vacances) sont propices au temps long. Qu'on bulle sur la plage ou qu'on regarde la pluie tomber par la fenêtre (bonjour la Normandie), l'occasion est toute trouvée pour plonger dans les récits de ceux que l'on ne prend jamais le temps de lire. Liste (non exhaustive) de suggestions livresques enchanteresses.


Avec ce roman, je triche un peu car, commencé les premiers jours de juillet, j’ai étiré sa lecture jusqu’à la semaine dernière. Non pas que le sujet m’intéresse peu, ni même que l’écriture de Tracy Chevalier m’ait ennuyée, bien au contraire. Seulement, je crois que ce roman nécessite le temps long et la disponibilité mentale, ce que je n’avais pas ces derniers mois.
Le pitch ? XVIIe siècle, Pays-Bas. Griet est employée en tant que servante dans la maison du peintre Vermeer. En charge du ménage et des enfants, elle est jalousée par sa jeune maîtresse, la femme du peintre, et Tanneke, la gouvernante. Progressivement, elle entrera dans l’univers de Vermeer. D’abord par la sensibilité qu’elle porte solitairement à ses toiles puis par les missions qui lui seront confiées par son maître.
Un grand plaisir de lecture, petit écrin de couleurs et de finesse.
Il y a quelques mois, je conseillais de l’autrice “Ressac”, un récit d’autofiction et d’introspection saisissant auquel je m’étais énormément identifiée (voyage en solitaire, temps d’écriture et de magie …). C’est donc tout naturellement qu’à la sortie de son nouveau récit “Atteindre l’aube”, je me suis précipitée en librairie.
Je triche là encore car, au moment où je vous écris, je viens de refermer le bouquin.
Le pitch ? Dans une lettre adressée à sa grande-tante décédée, Georgie, Diglee remonte le fil de l’histoire des femmes de sa famille. Ses recherches l’interrogent sur le rapport de ses ancêtre aux hommes, à l’intime, l’indicible, le tabou. De là, elle détricotera les noeuds de sa propre histoire.
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